Les temps ont changé, le Parti Communiste s'est mis avec un
tel enthousiasme au régime Dukan que ses maigres troupes peuvent passer
derrière une affiche de Pierre Laurent sans la décoller. La célèbre sentence
attribuée à Sartre "Il ne faut pas désespérer Billancourt"
n'est plus d'actualité, Billancourt qui représentait métaphoriquement la classe
ouvrière n'est plus.
Sur l'ile Seguin qui attend le nouveau pôle art R 4, un nom
qui suscite une certaine nostagie, poussent
des herbes folles, qui feraient la joie de Blanquette et de ses congénères
biquettes. Le pouvoir ne peut plus désespérer que les ''pipoles'' et les bobos et
s'y emploie avec une certaine dextérité.
Cette antienne présumée sartrienne répétée à satiété dans
les précédentes décennies signifiait qu'il ne fallait pas dire toute la vérité,
notamment sur les camps en URSS au risque de démoraliser la classe
ouvrière,pour qui le pays des soviets devait
incarner l’éden social et démocratique.
Or si l'on en croit le JDD, une certaine désillusion se fait
jour dans les rangs des plus fervents soutiens de la galaxie showbiz du candidat socialiste dont l'emblématique
Yannick Noah
l'ambianceur n°1 de la hollandie qui avait enflammé la foule au
meeting du Bourget. Il confesse qu'il est '' 'abattu'', et ne souhaite plus
s'exprimer sur ''des sujets qui dépriment''.
Rassurons ses
nombreux fans, il faut prendre cette expression au figuré, l'abattement, sauf
quand il est fiscal, n'est pas un état durable chez un ancien sportif de haut
niveau, il rebondira et remontera très vite sur scène avec son filet de voix.
Balasko, elle même qui voyait en lui le parfait honnête
homme a été déçu par le renvoi de Léonarda,
"Sincèrement, je trouve ça nul. Ce n'est pas pour ça que nous, on a
voté." et elle en arrive même à
constater, et ça doit être douloureux, qu'il était plus facile de joindre Sarko
pour le sensibiliser sur la question du mal-logement que son successeur au
ministère de l'intérieur. C'est vous dire son profond désarroi.
Laurent Ruquier, le cœur à gauche et le portefeuille dans sa
poche intérieure droite ne retourne pas sa veste pour ne pas tenter les voleurs
à la tire mais confesse néanmoins '' On ne m'y reprendra plus.
Quant à madame de Fontenay ,arbitre des élégances, s'il en est , contrainte de
manger son chapeau, les contraintes budgétaires de son nouveau comité ne lui
permettent plus ces excentricités.
Bedos et Berry, autres icônes bien-pensantes de la société
du spectacle, utilisent la métaphore automobile puisque le premier évoque des
''virages ratés'' et le second est péremptoire "Avec la politique mise en place, la
France va droit dans le mur!".
La désillusion est perceptible et fait peine à voir, aussi
nous ne pensons pas qu'il soit nécessaire de les pousser au désespoir en leur
infligeant des extraits du livre de Valérie la délaissée, qui écrit que
l'adversaire des riches n'est pas non plus l'ami des pauvres qu'il nomme en
privé les sans-dents» très
content de son trait d'esprit.
Elle le décrit
aussi machiste,misogyne, lâche et menteur, on ne prête qu'aux riches même quand
on ne les aime pas ou plus, au moins ils peuvent vous rembourser.
Valérie, nous vous demandons de vous arrêter,
il en va de la santé mentale de ces valeureux intermittents.
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