Marie Ségolène, la madone du Poitou-Charentes,
reine du chabichou, nul n’a le droit de l’ignorer, a des désirs d’avenir au contraire d’Harlem
qui par ses déclarations intempestives obère gravement le sien.
La récente sortie guerrière de ce dernier sur la Syrie, évoquant
l’esprit munichois des membres de l’opposition a blessé les supporters du Bayern tout en rassurant
Franck Ribery puisque, c’est Wikipedia qui
nous en donne la définition, ‘’ L’esprit est constitué par l'ensemble des
facultés intellectuelles ‘’.
Mais revenons à notre héroïne, après
avoir escaladé la muraille de chine avec une bravitude qui a suscité
l’admiration de tous les chinois, elle a buté sur l’élection de 2007. Ce fut
une rude déception pour cette valeureuse candidate dont l’humilité n’est pas la
vertu première.
En 2012, elle fut atteinte par un
tweet dévastateur et finalement terrassée par une coalition d’électeurs ingrats
qui aurait pu la laisser sur le carreau pour de bon. Mais elle le dit dans un
récent entretien à un magazine : « J’ai
subi une succession de frappes. Les gens m’ont vue souffrir, être trahie. Et
résister. Je suis un personnage sécurisant ».
La résilience, c’est son secret, tout ce qui ne la fait pas mourir la rend
plus forte. Comme elle ne peut plus compter sur des bataillons de fans
énamourés comme lors de la campagne 2007, pour lui tresser des louanges, elle a
décidé de s’auto-promouvoir et l’exercice est fascinant.
Elle explique son
absence du gouvernement par des arguments imparables: « j'ai un charisme,
de l'aura, du poids. Au gouvernement, je leur ferais de l'ombre » Et quand on fait de l’ombre à quelqu’un, c’est
qu’on est infiniment plus grand. Marie Ségolène est donc une géante avec
parfois des allures d’éléphante dans un magasin de nains de jardins.
Elle bouscule tout sur
son passage, le marquis de Montebourg ? « Il se prend pour un acteur
américain » Bartolone exécuté sur le champ « Ça n’aurait pas été
mauvais pour le pouvoir que ce soit moi, la présidente de l’Assemblée. J’aurais
fait vivre le Parlement » sa camarade Martine Aubry ? , « Je
n’aurais pas dû me laisser voler le congrès de Reims. J’aurais dû imposer un
rapport de force ».
Mais la plus belle saillie, elle l’a en son temps réservée à son ancien
compagnon « Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction,
assure Ségolène Royal au Figaro. Est-ce que les Français peuvent citer
une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une
seule ? ».
C’est vrai que la question peut paraître abrupte mais elle est néanmoins
pertinente puisque je sèche lamentablement, à cette réserve prés qu’il a
distrait quelques moments de son intense inaction politique pour s’agiter
frénétiquement afin de lui faire quatre enfants.
A moins, que comme le suggérait ses tenues virginales dans les meetings en
2007, sa progéniture ait été conçue en
l’absence du péché de chair, une sorte
d’immaculée conception qui sied si bien à la sainteté socialiste.
Bien évidemment toutes
ces gracieusetés énoncées avec un sourire jocondien qu’elle arbore en toutes
circonstances ne sont que menteries, fables, bobards, nés dans le cerveau
fragile d’une jeune journaliste en mal de notoriété.
Il suffit pour s’en convaincre de lire le gazouillis expédié aussitôt après
en contre-feu « Chacun sait
que ce n’est ni mon état d’esprit ni mon niveau de réflexion et ce genre de
pseudo scoop est carrément médiocre » Si ce n’est pas de l’humilitude, alors je
m’interdirais désormais et pour toujours de néologiser.
Puisque les promoteurs du spectacle
médiatique se mettent à recycler les politiciens devenus obsolètes, nul doute
que Marie Ségolène dont l’immense stature ne doit pas laisser indifférent les
responsables de la célèbre compagnie de théâtre de rue nantaise Royal de Luxe trouvera
là une reconversion à la hauteur de son vertigineux niveau de pensée.
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