Personne ne semble
s’en émouvoir, les médias sont quasiment muets sur le sujet, tous occupés à
scruter les effets de manche et les coups de menton de Malbrough le vétéran de
la guerre du Mali, pressé d’en découdre avec Bachar.
Et pourtant, la mue de
nos gentils et pacifistes écolos en
furieux va-t-en guerre devrait nous interpeller. Le projet 2012 des écologistes
qui prônait la non-violence comme mode de résolution des crises internationales
serait –il jeté aux oubliettes.
On se souvient tous de la
valeureuse candidate écolo à la présidentielle suggérant de remplacer le défilé
militaire du 14 juillet par un défilé citoyen couplé avec la techno parade et
la gay pride mis en scène par Philippe Découfflé.
Plus récemment, le compagnon de
Duflot, frère du chanteur de Noir Désir se félicitait d’avoir laissé sa chaise
vide au dernier défilé de bottes sur les
Champs Elysées tandis que nombre d’entre eux horrifiés par la sanguinaire
Marseillaise souhaitaient y substituer le
champêtre ‘’ Colchiques dans les prés’’.
Changement de ton depuis l’envie
pressante de l’ancien mou de punir le dictateur syrien. Tous les caciques du
parti montent au front médiatique et rivalisent d’ardeur guerrière.
La sénatrice Esther Benbassa
conclut son argumentation pro-guerre par un définitif « Une politique sans éthique mène à la
ruine des nations» Et
toc. Son collègue Jean Baptiste, toujours bien placé devant les caméras,
qui se dit totalement pacifiste nous délivre avec gourmandise sa sentence «Nous soutenons le président dans une
réponse proportionnée et ferme »
Dans la foulée, Daniel Cohn-Bendit, Noël
Mamère et Pascal Durand soutiennent l’intervention en Syrie mais ils ne se
contentent pas de cette enthousiaste adhésion. En spécialistes éminents de
géopolitique, ils souhaitent revoir le droit de véto, voire l’abolir pour l’impétueux
Dany le rouge, vert de rage, afin de
mettre un terme aux capacités de nuisance de la Chine et de la Russie.
On imagine que ces tenants du
principe de précaution se sont assurés que les missiles que nous prévoyons
d’envoyer gracieusement sur les Damascènes seront labellisés ‘’Bio’’ tous
équipés d’ogives non génétiquement modifiés.
L’objectivité nous oblige à constater que tous
les petits hommes verts ne partagent pas l’humeur belliqueuse affichée par
leurs pontes et ceci nous a amené à enquêter sur le changement de comportement
des tenants du développement durable.
Et nous pensons avoir trouve la réponse dans
la récente crise de la vache folle, autrefois ce ruminant était un animal plutôt paisible, réservé
et doué de raison. Il ruminait toute la
journée, surtout de l’herbe, sans doute
aussi des mauvaises pensées, mais n’en disait rien.
Jusqu’à ce que, à force de ruminer de la
farine animale, il se mit à ‘’folleyer’’, la clé de cette modification d’attitude
résidait dans l’alimentation. Les autorités sanitaires de ce pays seraient bien
inspirés de voir ce que l’on sert comme soupe aux cantines des assemblées à nos
gentils élus verts.
Pour les deux ministres, le diagnostic diffère
un peu, si les symptômes semblent très proches, et si l’idée d’aller à la soupe
les séduit manifestement, c’est aussi
dans le comportement grégaire du mouton qu’il faut chercher les raisons de cette conduite déviante.
Nous pouvons légitimement nous inquiéter sur
la progéniture que ne manquera pas d’engendrer tout ce petit monde endogamique
qui a une fâcheuse tendance à se reproduire en vase clos et qui risque la dégénérescence
à court terme.
S’il s’avérait que la soupe servie à ces élus
avait été modifiée génétiquement, avec la complicité de Monsanto, nul doute que
la métamorphose des petits hommes verts serait
irréversible.
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