C’est entendu, comme des millions de Français nous n’avons
pas une tête de panel représentatif, nous le déplorons, mais c’est ainsi.
Affublés de tronches de cake rédhibitoires aux yeux des sondeurs, nous n’avons
pas opinion sur rue, la nôtre est discrète, incertaine, fluctuante, sans doute inintéressante
mais nous nous obstinons à la donner sans même qu’on la sollicite.
Nous ne nous interdisons même pas de donner notre avis sur
les derniers sondages qui font dévisser Valls et grimper la nouvelle
coqueluche, maladie infantile par excellence, de la France des sondés, Najat
Vallaud Belkacem.
Sans doute lassés des coups de menton du bouillant catalan
aussi efficaces que des coups d’épée dans l’eau pour lutter contre la
délinquance,nos bienheureux panélisés ont voulu apporter un peu de douceur dans
ce monde de brutes.
Celle qui déclarait fin 2013 à l’Express « Je crois par ailleurs beaucoup à cette
idée que le sourire que vous envoyez vous revient : c'est un cercle vertueux.
Je crois qu'il existe quelque chose comme une "éthique du sourire» a
décidé de nous faire partager son éthique en toc à chaque apparition pour faire
oublier celui de la madone du Poitou qui fut son mentor.
Dans une chronique aussi drôle que féroce,
Philippe Murray avait évoqué à propos du rictus de Ségolène ‘’un spectacle de
science fiction qui vous flanque une peur bleue’’, un sourire de ‘’Mère
fouettarde en quelque sorte.
Chez Najat, rien de tel, son sourire
niais, satisfait, transgenre, qui fait appel lui aussi uniquement au travail
des zygomatiques est d’obédience ‘’Oui Oui fait du tricot’’. Les deux sont des similis
sourires qui n’ont rien à voir avec le sourire authentique qui fait intervenir aussi
le muscle orbiculaire de l’œil.
Le bateau coule, la croisée de l’égalité femmes-hommes s’amuse, les deux grands homo festivus n’étaient pas stériles, ils ont engendré une petite femina festivus même si ces distinctions n’ont plus guère de sens et font tout à fait mauvais genre.
Si comme nous l’avons dit plus haut, notre opinion n’est guère digne d’intérêt, nous nous hasarderons quand même à une périlleuse prédiction concernant l’avenir de notre héroïne ‘’ Tant va la cruche à Vallaud qu’elle finit par se briser contre la triste réalité’’.
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