lundi 24 février 2014

L’ ingratitude du peuple Français



On l’a constaté, une partie de la France a l’épiderme très sensible à la sociétaline, toxine très utilisée par nos professeurs Nimbus, qui n’aiment rien tant que nous scarifier le cuir pour tester notre réaction.

A la dernière ‘’Manif pour tous’’, ils étaient nombreux ces cuti-réactifs allergiques à agiter frénétiquement des drapeaux bleus et roses mais aussi tricolores, et à scander bruyamment des slogans d’avant-guerre comme ‘’ un papa, une maman, il n’y a rien de mieux’’, ce qui prouve leur obsolescence programmée.

Cette impression était d‘ailleurs confirmée par l’utilisation fréquente de poussettes en guise de déambulateurs. Cette France bigrement réactive au bacille de la sociétaline, a été parfaitement identifiée par le journal ‘’Le Monde’’ qui a posé un diagnostic pertinent en titrant sur  « Le réveil de la France réactionnaire ».

Nul doute que ce défilé a du évoquer pour les belles âmes bien pensantes, comme au printemps 2012,  le meeting de Sarko au Trocadéro, les rassemblements nazis de Nuremberg. Il faut dire comme disait Jacques Brel, que chez ces gens là, on a le sens de la nuance.

Il est vrai qu’avant l’avènement du président au casque intégral, les défilés, manifestations, cortèges et autres festivités étaient presque le monopole des progressistes dont la couleur dominante était le rouge, cohabitant parfois avec le noir. 

Valls semble tellement regretter l’époque bénie où le camp  du bien battait le pavé en chantant ‘’le Temps des Cerises’’ et en dansant ‘’La carmagnole’’ qu’il en appelle au sursaut républicain pour sauver la patrie mise en danger par la bête immonde surgie de je ne sais quels ventres féconds de manifestantes coiffées de bonnets phrygiens.

Nos sociétalistes du haut de leur magistère moral seraient bien inspirés d’arrêter de vouloir changer, en légiférant, les comportements fâcheux et les idées forcément nauséabondes de cette France réactionnaire.
 Bien sur, les forces du progrès, comme elles se qualifient elles mêmes, avec cette humilité qui les caractérise, savent  mieux  que quiconque ce qu’il convient de faire pour promouvoir le bien être de la société.

Ils  doivent se dire que c’est dur d’être aimé par des cons qu’on s’efforce de chérir quand même, malgré leur insondable connerie, mais c’est la grandeur et la force du parti socialiste de ne jamais renoncer à sa noble mission humaniste.

Nos parents se souviennent du temps de leur jeunesse où on leur faisait avaler des cuillerées d’huile de foie de morue au goût atroce  sur l’air de « c’est pour ton bien », il semble que la  sociétaline ne soit pas mieux tolérée par cette  populace ignare  tentée par les idéologies régressives.

Pour conclure, à l’instar du célèbre journaliste Joseph Macé-Scaron,  je me permets de me retrancher derrière le concept de ‘’l’intertextualité’’  pour emprunter et réinterpréter cette citation de Balzac  dans ‘’La Comédie Humaine’’ « Les belles âmes arrivent difficilement à croire au mal, à l'ingratitude du peuple dont ils veulent le bonheur;  il leur faut de rudes leçons avant de reconnaître l'étendue de la corruption humaine ».

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