EELV qui fut
représenté brillamment par Eva Joly aux dernières élections présidentielles est
un parti pas comme les autres qui se distingue par son intégrité. D’ailleurs,
dans sa vie antérieure de juge, Joly comme un cœur, n’a jamais eu à poursuivre
de petits hommes verts, tant ils sont irréprochables génétiquement.
Aussi, quand Élise Lucet dans son excellente
émission Cash Investigation consacrée au financement de la formation
professionnelle et ses millions d’euros consumés, s’attaque à la gabegie, on n’imagine pas une seule minute y trouver les écolos mis sur le grill.
Comment ces verts qui demandaient en 2010 la création d’une
commission parlementaire sur l’éventuel contournement de la législation sur les
financements des partis avec la multiplication d'associations de soutien aux personnalités politiques, pourraient-ils
avoir mis leurs mains immaculées dans un pot de confiture génétiquement
modifiée ?
C’est pourtant la thèse défendue dans l’enquête réalisée par
Elise et les garçons de Cash Investigation.
Le Cedis, organisme de
formation qui travaille avec les écolos et
qui fut dirigé, nous dit on, une dizaine
d’années par Jean Vincent Placé aurait versé entre autres petits cadeaux à EELV
75000 € pour l’achat de son siège parisien.
Jean Vincent Placé, ce
chef décorateur qui a un gout très prononcé pour l’harmonie dans l’association des
couleurs et qui s’est plaint récemment qu’il n’y ait que des petits blancs chez
les verts ne s’en souvient pas ’’ c’est une somme si dérisoire, et il y a si
longtemps’’.
S’il a perdu la
mémoire, on peut dire que Placé à pour une fois joué gagnant avec l’argent du
contribuable, ce représentant éminent de la gôche olfactive toujours prompte à
repérer les odeurs pestilentielles venues d’ailleurs ne semble pas avoir flairé
le fumet d’un possible futur scandale politico-financier.
Son successeur à la
tête du Cedis, Henri Arevalo, est franchement déstabilisé quand la pugnace
Elise lui lit une phrase contenue dans
un procès verbal d’un conseil d’administration de son organisme en 2002 auquel il participait. Celle-ci porte sur la
question de savoir si le Cedis a pour vocation de financer et la réponse est un
franc et massif oui.
Interrogé par la
police après les révélations sur les supposés petits accommodements avec la loi
pratiqués par nos vertueux écolos, le voisinage se dit stupéfait « des gens
si bien EELV, adeptes du vélib’, prônant le développement durable de leurs
fiefs électoraux, discrets jusqu’à équiper leurs bureaux de toilettes sèches
afin de ne pas déranger les voisins avec des sifflements de chasse d’eau »
Seul un grincheux,
sans doute un peu facho sur les bords, abonné au Figaro, émit quelques timides critiques à leur égard
« je n’ai rien contre le tri sélectif mais cela ne devrait pas les
autoriser à ne pas me saluer quand ils me croisent dans l’escalier mon canard à
la main »
Nul doute que la
justice aiguillonnée par l’irréprochable Syndicat de la Magistrature se saisira
de ce dossier afin de faire la lumière sur cette affaire qui ternit
l’image, jusqu’ici sans tache de ce parti ‘’pas comme les autres’’
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire