samedi 19 octobre 2013

Quand les perroquets jasent, le FN fait la java



Après la ‘’torgnole’’ de Brignoles, énième déculottée de la gauche depuis la triomphale et œcuménique manif du 7 mai 2012 à la Bastille, on entend les oiseaux emplumés du PS répéter à satiété l’antienne magique psalmodiée sur tous les médias « Il faut tirer les leçons du scrutin »

Même l’infatué cacatoès en chef Harlem, d’ordinaire si fier du travail remarquable accompli, prend un air grave et convient qu’il s’agit d’un « très sévère avertissement pour la gauche»  Le loriquet belliqueux Assouline qui dispose d’un vocabulaire plus étendu souhaite livrer un combat sans merci sur tous les fronts idéologiques, politiques et moraux contre le FN.

Quelques beaux spécimens d’aras de droite se mêlent au concert  stimulés par les cris des autres et les micros qui se tendent devant leurs becs avides de débiter des phrases convenues qui ne ‘’mangent pas de graines’’. Le perroquet a ceci de commun avec le mouton, il a développé un instinct grégaire qui le pousse à adopter le même comportement et le même langage que ses congénères.

Seul Jean Luc, le perroquet à ventre rouge se distingue par son originalité en sortant une ‘’jaserie’’ dont il a le secret, assurant que « le principal pourvoyeur des voix du FN est à l’Élysée ».

Mais les ornithologues le savent bien, cette espèce joliment colorée est très peu portée vers l’introspection, elle pourrait en effet se demander  pourquoi les abstentionnistes et les  autres mal votants ne se dirigent pas spontanément vers  sa volière si accueillante. 

Sans doute parce que le peuple ignare, immature se comporte souvent  comme un enfant capricieux qui ne sait pas se tenir à table, il faut donc faire son éducation et son bien malgré lui. 

Puisque la  guerre de Syrie n’aura finalement pas lieu, à six mois des municipales, le gouvernement et le PS vont livrer bataille avec des arguments frappants tels que « le racisme, c’est pas beau, la xénophobie c’est vilain » ponctués par un tonitruant ‘’No Pasaran’ du plus bel effet.

Le chef de la troupe, la tête de gondole  sera le ‘’lider minimo’’ Manuel Valls, l’homme qui se paie de mots mais qui peine à panser les maux de la société française. Les élus socialistes qui paniquent à l’approche des prochaines échéances électorales appellent au secours  le sombre et populaire maitre nageur en eaux troublées par les récentes déconvenues.

Pas sur que cela suffise, le Parti Socialiste a théorisé le départ de sa Terra Nova promise de toute une catégorie de Français mal pensants et par conséquent méprisables pour cause de fascisme rampant en les jetant dans les bras grands ouverts d’une Marine plus carnassière que jamais qui leur donne rendez-vous en terre inconnue.

Cette stratégie électorale élaborée dans le rapport ‘’Gauche, Quelle majorité électorale pour 2012 ? a parfaitement fonctionné puisque le candidat  naturel de ce groupe de réflexion était François Hollande.
Constatant le divorce entre la gauche et les classes populaires, Terra Nova a désigné Un "nouvel électorat de la gauche" baptisé "la France de demain", qui comprend "les diplômés", "les jeunes", "les minorités et les quartiers populaires" et "les femmes", unifié par "des valeurs culturelles, progressistes".

C’est ce logiciel qui semble receler en ce moment de nombreux bugs qu’il faudrait que le PS remodèle et il ne suffit pas de réciter, la mine contrite « Nous devons tirer les leçons du scrutin» sinon les électeurs seront tentés de dire à cette gauche censée les représenter et les défendre « ça suffit, psitaccé comme ça pour nous »

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