vendredi 4 octobre 2013

Cécile, la bernique hurlante



«On ne peut pas dire qu’il y a une catégorie de population où leur origine justifierait qu’elle ne puisse pas être intégrée et que leurs pratiques et modes de vie sont un dérangement pour leur voisin. Quand on dit cela, on est au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain»

Du flot d’inepties débitées par une Cécile remontée comme un coucou, charriant en même temps quelques déchets  syntaxiques venant polluer la langue de Molière, que devons nous retenir ? 

Qu’un maroquin vaut bien qu’on s’assied sur le pacte républicain ou qu’une bonne grosse colère bleue devant des parlementaires verts de rage est de nature à calmer les esprits échauffés par les propos d’un Mamère en furie.

Qu’on ne s’y trompe pas, notre Ministre du Logement, charité bien ordonnée commence par soi même,  en a trouvé un et n’est pas encore décidée à déménager. Contrairement à Batho qui a sombré corps et biens et dont le patronyme suggère qu’elle puisse être ballotée par les éléments, Duflot,  la bien nommée n’a pas l’intention de faire naufrage.

Les éléments, elle en est partie prenante, impétueuse, pas facile à canaliser, hurlante comme un vent à décorner un ombrageux taurillon catalan qui ne semble pas décidé à passer entre les mains expertes de l’équarrisseur en chef.  

Cécile, pareille à une bernique, ce gastéropode à la chair coriace, familier des estrans rocheux bretons, s’accroche à son rocher. Il faut dire à sa décharge, écologique cela va de soi,  qu’il s’agit d’un roc, très confortable avec une vue imprenable sur les prébendes et autres privilèges dus à nos élites républicaines.

Elle a aussi une santé de fer, elle qui souffrait de remontées acides, de nausées  devant la politique ignoble d’Hortefeux, si proche du racisme d’état, semble avoir trouvé un gastroentérologue compétent et une médication adaptée à son ‘’humanistite aiguë’’.

Bien sur, elle prend un peu de risques avec ses cordes vocales et ses nerfs en hurlant à tout propos ‘’Retenez moi ou je fais un malheur’’  et a parfois ses failles, ses blessures comme lorsque elle était au bord des larmes devant l’attaque d’un député sur les inopportuns gazouillis de son compagnon avant qu’on ait clos le bec du merle trop bavard.


Elle a tout de même le droit comme tout un chacun de préserver sa vie privée et de garder son ‘’Cantat soi’’.

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