
Torreton tutoie le succès, la gloire, le pognon qui va avec
mais aussi les gens qui l’énervent. Apres Gérard, c’est Jérôme qu’il tance dans
un style direct qui s’éloigne quelques instants de Molière ou d’Edmond Rostand,
jugez en plutôt "Tu permets qu'on t'appelle Jérôme ? De toute façon,
après ce que tu as fait, tu n'as pas vraiment le choix »
Quand j’écris qu’il
tance, j’édulcore, le mot est faible
pour le capitaine Conan, il tire à boulets rouges, bien entendu et mitraille
tout ce qui bouge. Évidemment, ma première réaction a été de me mettre aux
abris afin de ne pas prendre une balle perdue.
Vous avez compris le propos, quand Philippe n’aime pas, il
tutoie, c’est un personnage paradoxal, moi pour l’instant, il ne m’a jamais
tutoyé ni appelé par mon prénom, c’est
un bon signe, il doit me tenir en estime, enfin jusqu’à présent .Faut dire que
je dispose d’un avantage certain sur Gérard et Jérôme, il ne connait pas mon
prénom.
Il aime les formules percutantes et sportives, après les
boules de pétanque de Depardieu, il emprunte au cyclisme pour qualifier Cahuzac
de " Lance Armstrong du Budget" et se transforme même en académicien
en proposant d’introduire dans le Dictionnaire le mot cahuzac prononcé avec l’accent du sud-ouest
afin de remplacer l’éculé ‘’caca boudin’’. C’est ce qu’il suggère avec cette
sentence définitive "Ton nom propre
va devenir un nom commun synonyme de choses sales".
L’ancien conseiller de Paris, intermittent du spectacle et
de la politique, qui n’aime rien tant que de donner des leçons, ne s’en prive
pas et s’énerve après le gouvernement "Il
devrait y avoir un avant et un après JC".
Et n’allez pas lui demander si
les initiales JC correspondent bien à Jésus Christ, il va vous en coller une.
Il appelle à la fin
du 'pas de vagues', la fin du 'j'appelle à voter oui mais je garde dans mon
parti ceux qui font campagne pour le non', la fin des mainteneurs d'Eglise au
milieu du village".
Bon j’avoue, j’ai un peu calé sur cette dernière
formule, je n’ai aucune notion de géographie spatiale et je suis assez
conformiste.
Alors oui, on entend ici ou là qu’il était dans sa courte
carrière au Conseil Municipal de Paris
le second élu le plus absent, après la ministre Christine Lagarde mais
premier parmi ses pairs socialistes.
Bon d’accord, mais comme dirait Bruno Roger Petit, il est de
gauche tout de même et ça change tout.
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