jeudi 18 avril 2013

Torreton, Tontaine et Tonton



Toretton, l’imprécateur cinématographique a repris du service dans Libération avec un magnifique texte classique surmonté d’un titre boulevardier pour faire peuple « Merci Jérôme ».

Torreton tutoie le succès, la gloire, le pognon qui va avec mais aussi les gens qui l’énervent. Apres Gérard, c’est Jérôme qu’il tance dans un style direct qui s’éloigne quelques instants de Molière ou d’Edmond Rostand, jugez en plutôt "Tu permets qu'on t'appelle Jérôme ? De toute façon, après ce que tu as fait, tu n'as pas vraiment le choix » 

Quand j’écris  qu’il tance, j’édulcore,  le mot est faible pour le capitaine Conan, il tire à boulets rouges, bien entendu et mitraille tout ce qui bouge. Évidemment, ma première réaction a été de me mettre aux abris afin de ne pas prendre une balle perdue.

Vous avez compris le propos, quand Philippe n’aime pas, il tutoie, c’est un personnage paradoxal, moi pour l’instant, il ne m’a jamais tutoyé ni appelé par mon prénom,  c’est un bon signe, il doit me tenir en estime, enfin jusqu’à présent .Faut dire que je dispose d’un avantage certain sur Gérard et Jérôme, il ne connait pas mon prénom. 

Il aime les formules percutantes et sportives, après les boules de pétanque de Depardieu, il emprunte au cyclisme pour qualifier Cahuzac de " Lance Armstrong du Budget" et se transforme même en académicien en proposant d’introduire dans le Dictionnaire le mot   cahuzac prononcé avec l’accent du sud-ouest afin de remplacer l’éculé ‘’caca boudin’’. C’est ce qu’il suggère avec cette sentence définitive  "Ton nom propre va devenir un nom commun synonyme de choses sales".

L’ancien conseiller de Paris, intermittent du spectacle et de la politique, qui n’aime rien tant que de donner des leçons, ne s’en prive pas et s’énerve après le gouvernement  "Il devrait y avoir un avant et un après JC". 

Et n’allez pas lui demander si les initiales JC correspondent bien à Jésus Christ, il va vous en coller une.
Il appelle à  la fin du 'pas de vagues', la fin du 'j'appelle à voter oui mais je garde dans mon parti ceux qui font campagne pour le non', la fin des mainteneurs d'Eglise au milieu du village". 
Bon j’avoue, j’ai un peu calé sur cette dernière formule, je n’ai aucune notion de géographie spatiale et je suis assez conformiste. 


Alors oui, on entend ici ou là qu’il était dans sa courte carrière au Conseil Municipal de Paris  le second élu le plus absent, après la ministre Christine Lagarde mais premier parmi ses pairs socialistes.
Bon d’accord, mais comme dirait Bruno Roger Petit, il est de gauche tout de même et ça change tout.

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