jeudi 9 mai 2013

Bruno-Roger Petit, son univers impitoyable !



Chroniquer un article de Bruno-Roger Petit peut apparaitre comme  un non-sens ou pour le moins une redondance inutile car nul n’est besoin d’en rajouter. Tout est parfait, c'est comme si, il vous prenait l'envie incongrue, d'apporter des retouches à la Joconde. Je m’y étais déjà essayé il y a quelques mois avec plus ou moins de bonheur.

J’avais malheureusement eu la maladresse d’intituler cet article « Edwy, sois bon » et de l’illustrer par une photo du célèbre moustachu dont la notoriété avait éclipsée le brillant sujet  que j’avais souhaité mettre en exergue.

Je devais une revanche à Bruno-Roger dont les initiales peuvent constituer un avantage certain pour le propulser vers la popularité médiatique que son talent protéiforme mérite incontestablement.

 Les exemples d’acronymes mêlant les politiques et les journalistes, signant ainsi une renommée indiscutable sont pléthore : VGE, FOG, MAM, PPDA, JJSS, DSK, JFK, NKM, BHL etc. Pourquoi en serait-il autrement pour BRP ? Ne manie t-il pas, ce parfait ambidextre,  avec autant de virtuosité la brosse à reluire de la main gauche que le coupe-coupe de l’autre ? 

Nous en étions à l’époque aux prémices de l’affaire Cahuzac et notre héros, j’hésite à employer le mot journaliste à son propos, exhortait alors son ami Edwy d’éviter le supplice de la goutte d’eau médiatique insupportable s’agissant d’une affaire engageant le ministre d’un gouvernement de gauche.

 Tout son humanisme bienveillant  suintait tout au long de sa bouleversante requête dont la lecture me faisait monter les larmes aux yeux en même temps, par un phénomène que je ne m’explique pas, que la moutarde au nez.

Etonné et quelque peu inquiet de ces deux manifestations concomitantes, je sollicitai un rendez vous chez mon ORL qui diagnostiqua une allergie aux poils de carpettes et me suggéra d’éviter la lecture autant que faire se peut, du Saint Maclou du journalisme hexagonal.

Mais se défaire d’une addiction  n’est pas chose aisée, et j’ai replongé récemment en culpabilisant mais je fus rassuré dès les premiers mots. Cette fois ci, aucun risque allergique, Saint Maclou avait sans doute fumé tout son stock de moquettes et  s’était transformé en un Black et Decker qui taillait ras, étêtait,  correctionnait,  dynamitait, ventilait, dispersait à la manière d’un tonton flingueur.

Comme ses prénoms, BRP est double : compatissant, bienveillant, sensible, miséricordieux avec  les bien-pensants clairvoyants, il peut se révéler intraitable, impitoyable avec  les personnes atteintes de strabisme idéologique divergent.

Qui était la malheureuse victime de ce massacre à la tronçonneuse ?  Un collègue de BRP journaliste de France 3 « Pris la main dans le sac, en flagrant délit de violation des règles professionnelles les plus élémentaires ».

Une opération contraire à la déontologie journalistique dixit notre sourcilleux qui somme donc France 3, de sanctionner Clément Weill-Raynal dont les convictions politiques semblent erratiques et éloignées des siennes, ce qui lui est insupportable.

Ce qui irrite notre Robespierre de pacotille, c’est qu’en plus d’être un voleur de photos, ce chenapan n’a rien trouvé de mieux que de les faire passer à Atlantico, ce qui vous en conviendrez est beaucoup moins éthique que le chapardage d’un enregistrement d’une conversation privée remis à Médiapart.

Nul doute que la direction de France 3 s’insurgera aussi contre l’émission ‘’Les Infiltrés’’ programmée par sa sœur France 2 dont Weill-Raynal semble avoir emprunté les méthodes.

Pour conclure, j’emprunterai encore à Michel Audiard cette réplique culte « J’ai déjà vu des faux culs mais vous êtes une synthèse ». Oui Bruno-Roger, vous portez bien votre patronyme, ce que vous écrivez c’est vraiment petit.

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