Chroniquer un article de Bruno-Roger Petit peut apparaitre
comme un non-sens ou pour le moins une
redondance inutile car nul n’est besoin d’en rajouter. Tout est parfait, c'est
comme si, il vous prenait l'envie incongrue, d'apporter des retouches à la
Joconde. Je m’y étais déjà essayé il y a quelques mois avec plus ou moins de
bonheur.
J’avais malheureusement eu la maladresse d’intituler cet
article « Edwy, sois bon » et de l’illustrer par une photo du célèbre
moustachu dont la notoriété avait éclipsée le brillant sujet que j’avais souhaité mettre en exergue.
Je devais une revanche à Bruno-Roger dont les initiales peuvent
constituer un avantage certain pour le propulser vers la popularité médiatique
que son talent protéiforme mérite incontestablement.
Les exemples
d’acronymes mêlant les politiques et les journalistes, signant ainsi une
renommée indiscutable sont pléthore : VGE, FOG, MAM, PPDA, JJSS, DSK, JFK,
NKM, BHL etc. Pourquoi en serait-il autrement pour BRP ? Ne manie t-il
pas, ce parfait ambidextre, avec autant
de virtuosité la brosse à reluire de la main gauche que le coupe-coupe de
l’autre ?
Nous en étions à l’époque aux prémices de l’affaire Cahuzac
et notre héros, j’hésite à employer le mot journaliste à son propos, exhortait
alors son ami Edwy d’éviter le supplice de la goutte d’eau médiatique
insupportable s’agissant d’une affaire engageant le ministre d’un gouvernement
de gauche.
Tout son humanisme
bienveillant suintait tout au long de sa
bouleversante requête dont la lecture me faisait monter les larmes aux yeux en
même temps, par un phénomène que je ne m’explique pas, que la moutarde au nez.
Etonné et quelque peu inquiet de ces deux manifestations concomitantes,
je sollicitai un rendez vous chez mon ORL qui diagnostiqua une allergie aux
poils de carpettes et me suggéra d’éviter la lecture autant que faire se peut,
du Saint Maclou du journalisme hexagonal.
Mais se défaire d’une addiction n’est pas chose aisée, et j’ai replongé récemment
en culpabilisant mais je fus rassuré dès les premiers mots. Cette fois ci,
aucun risque allergique, Saint Maclou avait sans doute fumé tout son stock de
moquettes et s’était transformé en un
Black et Decker qui taillait ras, étêtait,
correctionnait, dynamitait, ventilait,
dispersait à la manière d’un tonton flingueur.
Comme ses prénoms, BRP est double : compatissant, bienveillant,
sensible, miséricordieux avec les
bien-pensants clairvoyants, il peut se révéler intraitable, impitoyable avec les personnes atteintes de strabisme
idéologique divergent.
Qui était la malheureuse victime de ce massacre à la tronçonneuse ? Un collègue de BRP journaliste de France 3
« Pris la main dans le sac, en flagrant délit de violation des règles
professionnelles les plus élémentaires ».
Une opération contraire à la
déontologie journalistique dixit notre sourcilleux qui somme donc
France 3, de sanctionner Clément Weill-Raynal dont les convictions politiques semblent
erratiques et éloignées des siennes, ce qui lui est insupportable.
Ce qui irrite notre Robespierre de pacotille, c’est qu’en
plus d’être un voleur de photos, ce chenapan n’a rien trouvé de mieux que de
les faire passer à Atlantico, ce qui vous en conviendrez est beaucoup moins
éthique que le chapardage d’un enregistrement d’une conversation privée remis à
Médiapart.
Nul doute que la direction de France 3 s’insurgera aussi
contre l’émission ‘’Les Infiltrés’’ programmée par sa sœur France 2 dont
Weill-Raynal semble avoir emprunté les méthodes.
Pour conclure, j’emprunterai encore à Michel Audiard cette
réplique culte « J’ai déjà vu des faux culs mais vous êtes une
synthèse ». Oui Bruno-Roger, vous portez bien votre patronyme, ce que vous
écrivez c’est vraiment petit.
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