samedi 24 novembre 2012

Les Verts sont toujours dans le fruit !



Le Vert, comme chacun sait, est le produit de l’association du jaune et du bleu, le vert possède donc tout naturellement une dualité. Pour le vert comme pour Descartes, le corps et l’esprit sont nettement distincts. 

Pour prendre un exemple au hasard, le corps du vert peut siéger au Conseil des Ministres tandis que son esprit vagabonde dans les limbes de l’opposition. Doit-on en conclure que le vert est versatile?  
Non, le vert est intrinsèquement vertueux et sa pensée vertigineusement vertébrée. Parfois, le vert dont le corps n’est pas au gouvernement voit rouge, c’est le cas de Jean Vincent qui a pourtant placé deux verts dans le fruit. Ces derniers, eux deviennent roses de plaisir.

Comme le carpocapse, son cousin arboricole, le vert pénètre le fruit au printemps pour se nourrir grassement des prébendes que veut bien lui consentir le gouvernement rose. Il s’en distingue néanmoins en n’en sortant pas à l’automne pour papillonner librement.

Il n’est pas essentiellement frugivore et n’hésite pas à avaler des couleuvres quand le besoin s’en fait sentir, il serait donc parfaitement omnivore s’il  ne nourrissait quelques préventions bien légitimes contre le nutella, l’huile de palme et les champignons nucléaires.

A propos de la  taxe "Nutella" les verts ont reçu une volée de bois du même ton de la part de responsables Africains et Malaisiens qui ont appelé le gouvernement Français  à se désolidariser de cette ‘’agression ‘’ mettant en péril la survie de ‘’petits producteurs africains et malaisiens’’. 

Le tiers-mondisme des verts est donc mis à mal par ces ingrats qui ne rêvent que croissance, souhaitent troquer le vélo pour l’automobile, et  pensent que le discours écolo est une ruse des occidentaux vivant dans l’abondance pour la refuser aux autres. Il est vrai que le slogan à la mode dans notre société de surconsommation  ‘’Manger tue’’ doit avoir une résonnance particulière pour les enfants du Sahel.

Jean Vincent Placé s’est interrogé à haute voix sur l’intérêt qu’ont les deux verts à se confondre avec un océan de rose, ce mélange de couleurs lui paraissant donner une association peu flatteuse à l’œil,  il a tout de go  formulé la question que nous nous posions, dans un précédent billet (1)  : "que faisons nous au gouvernement ?".

Il a été vertement recadré par EELV dont les troupes sont allés ensuite prier Notre Dame des Landes pour lui demander d’empêcher l’ouverture du  chantier de l’Ayrault port. Les petits hommes verts, réenfilant leurs bleus de chauffe ont donc encore des combats à mener et n’entendent pas aller se mettre au vert de sitôt. 

Un soldat rose, facétieux, le torse avantageux moulé dans une marinière blanche à bandes bleues aime à les agacer en agitant la muleta rouge du nucléaire, industrie de l’avenir. Ces gesticulations de l’impétrant empêtré fichent une trouille bleue aux verts qui rient jaune. 

Hollande pourrait, semble t-il s’accommoder du départ de l’exécutif des deux verts, en allant plus loin que le slogan « un vert, ça va, deux verts, bonjour les dégâts ! Il irait sans doute jusqu’à prôner l’abstinence. Pas de vert du tout.

 Que reste t-il alors dans le vert à moitié plein ou à moitié vide selon que l’on voit la vie en rose ou que l’on broie du noir ? 

Vidé de sa substance sociale et économique, ce vert apéritif peut être servi avec des amuse-gueules sociétaux préparés avec soin et imagination, par exemple, fêter le 14 juillet deux jours avant pour tromper la vigilance des militaires et leur substituer des milliers de petits bonhommes verts Cetelem, ou bien annuler les années bissextiles qui n’amènent rien à l’humanité sinon à rallonger l’hiver et les remplacer par des années bisexuelles permettant à tout un chacun de retrouver sa moitié d’orange.

Le droit opposable pourrait également être étendu, l’on pourrait envisager le droit opposable au crachin pour les Bretons ainsi que tout naturellement le droit opposable au Maroilles au petit déjeuner pour les ch’tis, et toute une série de déclinaisons qu’il plaira aux lecteurs d’inventer.

Ce petit billet écrit au début en noir et blanc sous un ciel désespérément gris s’est peu à peu colorisé au fil d’une écriture qui virait vers le vert-de gris, signe d’une tendance à l’oxydation des neurones de son auteur. La prochaine étape devrait être une chronique en 3D, désolante, déconstruite mais aussi dérisoire.

Et comme pour la groupie du pianiste, il était l’heure d’aller s’étendre entre les draps roses, et s’éveiller le lendemain matin en constatant avec plaisir que les verts étaient toujours dans le fruit.

vendredi 16 novembre 2012

De gauche ou de droite, l’hémiplégie nous guette !



« Qu’on soit de gauche ou qu’on soit de droite, on est hémiplégique » dit un jour Raymond Aron à Jean Paul Sartre. A cette même époque, la dite gauche intellectuelle prononçait une sentence aussi définitive que stupide « Mieux vaut avoir tort avec Sartre, que raison avec Aron » Circulez, il n’y a rien à voir et encore moins à discuter …. 

Est-on condamné à l’hémiplégie idéologique irréversible ? Connaît-elle des épisodes d’alternance ? A gauche certaines fois et à droite d’autres fois selon les sujets ? Quand on en guérit est on au centre ? 

Au début, la droite et la gauche n’étaient que des notions de positionnement dans un espace confiné, en l’occurrence lors de l’assemblée constituante de 1789, pour décompter les voix plus facilement. 

C’est plus tard, en France, et notamment pendant l’affaire Dreyfus que viennent se greffer les valeurs qui se rattachent à ces vocables.

Bien entendu, ce clivage varie selon les pays et les époques, certaines valeurs peuvent migrer au cours du temps et passer de gauche à droite et inversement.

Droites et gauches se conjuguent au pluriel, il y a plusieurs gauches comme il y a plusieurs droites mais la géométrie ne nous dit rien sur les gauches, elles peuvent donc se mélanger, se chevaucher, s’enchevêtrer, s’ajouter, s’embrasser folle ville sans qu’Euclide et ses disciples n’y voient à redire.
 Pour les droites c’est un autre problème, soit elles se coupent et c’est l’accident, la collision, l’implosion même parfois ?  Soit elles sont parallèles, ne se rencontrent jamais  et n’ont donc en théorie aucun point commun. Elles ont donc du mal à s’agréger.

Elles recherchent donc le centre droit pour faire nombre, un hémiplégique partiellement guéri,  mais avec quelques séquelles droitières. Les gauches, elles aussi ne se privent pas pour attirer à elles les centristes présentant un léger tropisme senestre.

On l’a vu, la géométrie semble favorable à la gauche dans son ensemble. L’étymologie, elle, penche à droite depuis toujours. La langue Française est particulièrement discriminante à l’encontre de la gauche, un individu maladroit est gauche tandis qu’un autre digne de confiance mérite de devenir votre’’ bras droit’’.

Chez nos amis transalpins, gauche se dit « sinistra », tandis que droit est associé à dextre, adroit, habile (dextrus) La langue  Française conserve la trace de cette discrimination : ne dit-on pas d'un  individu peu habile qu'il a des mouvements gauches ? 

Quand on se lève du pied gauche et que le soir on finit par passer l’arme du même côté, on est fondé à se dire que c’était une journée de merde. En un mot une journée sinistre. A moins d’avoir marché dedans cette même journée, ce qui rétablit heureusement l’équilibre.

Cela nous donne en résumé une gauche sinistre et maladroite, ou qui se sent mal à droite, et une droite habile, donc pas si gauche que cela. Cette vision péjorative de la gauche nous attristant, nous suggérons de substituer aux vocables gauche et droite les termes marins bâbord et tribord. Il y aurait donc les babordistes et les tribordistes.

Les centristes purs sont des ambidextres parfaits qui n’auraient aucune latéralisation,  à ne pas confondre avec avec les gauchers ou les droitiers contrariés.

A propos des ambidextres, une étude canadienne dirigée par Michael Peters nous apprend qu’ils sont plus volontiers bisexuels que les gauchers et droitiers. Ils ont donc en commun avec les centristes une réticence à choisir leur camp et une propension  à l’errance sexuelle ou idéologique.

L’étymologie, la géométrie ne nous disent rien sur la question essentielle : Pourquoi est-on de gauche ou de droite ? Nait-on de gauche ou de droite ?  Ou plutôt plus simplement pourquoi vote t-on à gauche ou à droite ?

Et la biologie ? Attention terrain glissant, jusqu’à présent, nous pensions voter en fonction de nos convictions et  étions persuadés que notre affiliation  politique était complètement sous notre contrôle, en tenant compte néanmoins de notre environnement social.

Patatras, des chercheurs nord américains et anglais (1) à qui nous n’avions rien demandé auraient démontré que l’orientation politique dépendait de notre cerveau, plus précisément de la taille de notre cortex cingulaire antérieur et de vos amygdales.

Rassurons tout de suite les nombreux amygdalectomisés que cela pourrait traumatiser, qu’il ne s’agit pas là, en l’occurrence des amygdales pharyngées mais de la ou plutôt des deux amygdales cérébrales.

Selon ces chercheurs, les électeurs de gauche et ceux de droite n’auraient pas le même cerveau. Il y a évidemment un biais important, les américains parlent plus en terme de libéral ou conservateur que de gauche ou de droite, ce qui n’est pas totalement transposable en France, mais il nous faudra faire avec.

Ils firent donc passer des tests à deux cents personnes et leur faisant  visualiser des images plaisantes ou désagréables. Le résultat ? On distingua deux groupes, ceux qui se focalisèrent sur les images plaisantes et ceux qui se concentrèrent sur les images dérangeantes.

Les ‘’droitiers réagirent plus aux stimuli négatifs, tandis que ‘’ gauchers’’ furent plus réactifs aux stimuli positifs. Pour résumer de manière simpliste, il y a ceux qui voient le mal partout, et les autres qui voient la vie en rose, ce qui expliquerait le choix de  l’emblème du parti socialiste. Mais ce qui contredit la théorie esquissée à partir de l’étymologie et de la sémantique.

Selon ces études, les personnes s’affirmant de gauche auraient un cortex cingulaire antérieur plus développé, c’est une région associée à la prise de décision et à la réponse empathique à la douleur des autres. Les sympathisants de droite, eux, seraient mieux pourvus coté  amygdales, région du cerveau impliquée dans l'apprentissage des émotions et les réponses à la peur et l'anxiété.

S’il existe une droite égoïste qui ne se préoccupe que de ses intérêts particuliers, il existe aussi, et elle est très présente médiatiquement, une gauche dite caviar prompte à distiller ses leçons de morale au monde entier en évitant soigneusement de se les appliquer à elle-même

 En schématisant, on peut dire que la gauche questionne l’autorité, prône la diversité et se soucie plus des faibles et des opprimés. Elle veut la justice même si c’est en s’affranchissant des règles politiques ou économiques. Si un choix doit s’opérer entre liberté et égalité la gauche inclinera vers l’égalité. 

Par contraste, la droite met l’accent sur les institutions et les traditions, la foi et la famille, la nation, l’ordre parfois aussi la religion. Elle  croit que l’homme est égoïste par nature et ne se soucie pas en priorité du bien commun. Il faut donc imaginer une société, ou à partir de la prise en compte des intérêts individuels, l’on arrive à fabriquer de la solidarité. La société est donc l’addition de chaque individu qui la compose.  

Les grands oubliés de ces recherches  sont les centristes intégraux dont on ne sait rien sur le volume de leurs cortex et de leurs amygdales et même s’ils en sont dotés. Ils sont sans doute très peu nombreux comme les ambidextres et considérés comme quantité négligeable.

On ne sait rien non plus sur les errants qui votent de gauche à droite et vice versa et l’on entre dans paradoxe de la poule et de l’œuf. 

Qui agit sur quoi ? Constate t-on chez les migrants politiques des modifications du cortex ou des amygdales ? L’orientation politique a-t-elle une influence sur le cerveau ou au contraire la conformation de ce  dernier est elle déterminante dans nos choix politiques ?

La réalité semble être plus simple, puisque d’autres études démontrent que le plus souvent nos décisions autant morales que politiques reposent à l’origine sur des sentiments intuitifs plutôt que sur des réflexions élaborées et rationnelles.

L’on décide d’abord intuitivement, et l’on construit après, un discours que l’on veut le plus rationnel possible pour coller à cette décision, on est donc plus souvent dans l’émotionnel que dans le raisonnement.

Des politologues américains, ont montré  dans un ouvrage intitulé ‘’Cœurs et esprits partisans ‘ (2) que beaucoup de personnes ne choisissaient pas un parti politique, en fonction de leur propre opinion, mais plutôt par un phénomène d’identification à leur milieu familial, social, ou professionnel. Ensuite, ils s’approprient les idées et le discours du parti choisi.

Et si au lieu de les opposer dans un match de boxe stérile, qui dans le meilleur des cas se termine par un match nul au sens littéral du terme, on reconnaissait comme le suggère le psychologue Jonathan Haidt(3) que les deux contiennent des valeurs morales différentes qui pourraient s’additionner au lieu de s’affronter ? 

Vœu pieux sans doute, utopie teintée d’hypocrisie, mirage centriste, chimère bayrouiste  face à une bipolarisation  de la vie politique qui ne se dément pas depuis des décennies.

Par conséquent, malgré ces bonnes intentions et le fait que les notions de gauche et de droite soient parfois contestées dans l’opinion publique en France, il est paradoxal de constater que nous acceptons souvent de nous positionner selon ces critères.

Il y a fort à parier que ce clivage perdurera et que les saisons pugilisto-politiques, style  ‘’soigne ta droite ou je te mets une gauche’’  ne sont pas prêtes de s’achever pour la plus grande joie des commentateurs médiatiques, pour la plupart, hypertrophiés du cortex. 

L’hémiplégie idéologique, sorte de paralysie de la pensée à de beaux jours devant elle.

(2) Partisan Hearts and Minds ” (Coeurs et esprits partisans), Donald Green, Bradley Palmquist, et Eric Schickler

lundi 12 novembre 2012

La TVA sociale, non la TVA socialiste oui !



L’eau fer… l’eau ferrugineuse comme son nom l’indique contient du fer … Et le dire, c’est bien, mais le faire, c’est mieux ! L’alcool non, mais l’eau ferru, l’eau ferrugineuse oui !

C’est un grand numéro Bourvilien auquel nous avons assisté la semaine dernière avec la mise en place du pacte de compétitivité et les différentes hausses de TVA prévues en 2014.

 A quelques nuances près, cela pourrait nous donner l’adaptation suivante « La TVA socialiste comme son nom l’indique contient du social…Et dire qu’on ne la fera jamais parce que profondément injuste, c’est bien, mais la faire quand même, c’est nettement mieux !

La TVA sociale sarkozienne non, la TVA sociale, euh. socialiste hollandaise oui !

Petit florilège du comique corrézien alors candidat à travers quelques mémorables saillies de ses impérissables sketchs "Je ne veux pas que les Français soient affligés de trois ou quatre points de TVA. Cela ne protègera pas des importations extérieures et cela aura des conséquences graves sur la croissance."  "S'ils essayent de passer en force (...), et si les Français me confient la responsabilité du pays, je prendrai la décision d'abroger cette mauvaise forme.".

Il devait faire la chasse aux niches fiscales et il en crée une nouvelle, le crédit d’impôt aux entreprises, décidément notre Tartarin de Tulle est un piètre chasseur mais possède en lui une veine comique insoupçonnée.

Longtemps, comme l’âne de Buridan, il a hésité au nom du pouvoir d’achat, CSG ou pas CSG ?  Et même, en catimini, a voix basse, car entre gens bien élevés, on n’emploie pas des ‘gros mots’  entre TVA et CSG ? Et pour le forcer à choisir, ses conseillers lui narrèrent le fameux paradoxe qui inspira à Voltaire la comptine suivante.

Connaissez-vous cette histoire frivole
D'un certain âne illustre dans l'école?
Dans l'écurie on vint lui présenter
Pour son diner deux mesures égales,
De même force, à pareils intervalles;
Des deux côtés l'âne se vit tenter
Également, et, dressant ses oreilles,
Juste au milieu des deux formes pareilles,
De l'équilibre accomplissant les lois,
Mourut de faim, de peur de faire un choix.»

Instruit par la fin tragique de cet équidé et ne voulant pas connaître le même sort , il choisit la TVA, entendons nous bien, pas la TVA de droite injuste, non, il confirma ses dons pour la magie et l’illusion et  sortit de son chapeau, une autre TVA, mais de gauche, celle là, donc juste, la TVA socialiste.

Car au PS tout est  juste, l’ordre, la fiscalité, le budget, la justice, le mot… enfin pas toujours, le mot. Lui, parfois on le camoufle, on l’emballe, on le conditionne dans un joli paquet cadeau enrubanné.
Ainsi le mariage homosexuel se voit rebaptisé ‘’Mariage pour tous’’ et l’on rêve à ses futures déclinaisons : mariage par tous mariage partouze, union ‘’Choral’’, trouples, incest wedding à l’accent Gainsbourien etc. 

Ce faisant, en Père Noel facétieux, il offre à ses électeurs ébahis un cadeau inattendu, qu’il espère faire oublier en multipliant les gadgets sociétaux dont ils raffolent. 

Il suffisait d’entendre Harlem Désir à la clôture du congres socialiste de Toulouse agiter ces ‘’hochets’’ ‘favoris pour voir frétiller d’aise les militants tels des gardons pris dans la nasse de la pensée sociétaliste.

Seront –ils abusés longtemps par ces tours de passe passe, par cette béate soumission à l’air du temps ? L’avenir nous le dira mais à ce petit jeu ils finiront probablement à attribuer à ce gouvernement un z’ayrault de conduite bien mérité.

Ils pourront ensuite se venger de leurs déboires en accusant leurs détracteurs de fachos et de réacs, s’indigner du populisme qui monte et du peuple qui les abandonne en même temps qu’il se lepénise. Et ces démocrates roses et verts, si tolérants, si bien pensants, se mueront en Robespierre de la pensée unique. 

Quant aux  5,7% de sympathisants ayant voté Valls à la primaire, ils  sont les seuls à pouvoir se réjouir  des récentes mesures reprises dans le pacte de compétitivité puisqu’elles sont un quasi copier-coller des propositions qu’il avait présentées.

La ‘valls’ hésitation ayant pris fin, notre amateur de corridas,que l’on sommait il y a peu de quitter le parti pour non-conformité, fait profil bas pour ne pas vexer ses camarades mais doit savourer intérieurement en se répétant «  la TVA de droite, non mais la TVA de Valls …. oui, oui, oui.